Publié dans Editorial

Rajoelina Andry Nirina, le seul maître à bord !

Publié le mercredi, 21 juillet 2021


Les tests d’évaluation étant achevés, dixit la ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongaririvo et les défis et enjeux du second mandat qui s’imposent, l’éventualité d’un remaniement ou d’une retouche de l’équipe gouvernementale se précise. Au fur et à mesure où l’hypothétique date se rapproche, elle crée des vagues, de fantasmes et fait apparaître des appétences souvent mal contrôlées jusqu’à provoquer une crise à l’intérieur même du régime.
De tous les cas de figure, Rajoelina Andry, le Chef de l’Etat, est le seul maître à bord pour apprécier sinon juger l’opportunité ou non de changer partiellement ou totalement son Gouvernement ou rien. Il tient  ferme, à lui seul, la baguette non pas magique mais de décision. Inutile de faire des gesticulations ou des pressions directes ou indirectes !
A en observer de près, les ambiances du moins les surchauffes au sein des états-majors politiques et aussi à l’intérieur de la majorité au pouvoir dénotent l’intérêt suprême que suscite l’éventualité d’un remaniement ou d’une retouche du Gouvernement. Avoir son nom figurant dans la liste représente toujours une aubaine à ne jamais rater ! Pour ainsi dire que les prétendants et ce aux sièges dorés se bousculent au portillon. Pour sa part, l’Opposition, du moins l’aile HVM et consorts, affiche sans détours, son intention d’intégrer au sein du Gouvernement. Elle met en avant la nécessité d’établir un « Accord politique » avec les tenants du régime. Reste à savoir si le locataire d’Iavoloha, le seul maître à décider, considérera l’offre.
La tâche qui attend le Premier Magistrat du pays s’avère des plus difficiles voire compliqués. D’abord, Rajoelina doit oser se démarquer de toute forme de pression en externe aussi bien en interne du régime. Il lui faut aussi déjouer les pièges tendus en interne et en externe du pouvoir. Dans le cas où il opterait pour un remaniement général, le Chef de l’Etat doit dénicher au moins 22 à 23 oiseaux rares (OR). En principe, trois critères principaux même incontournables justifient le choix des heureux élus. A savoir, il faut que le nouveau ministre épouse l’orientation politique (Orange) du régime. De préférence, il ou elle présente un parcours politique au sein soit du TGV, soit du MAPAR, soit de l’IRD. Les parvenus de nulle part n’ont pas droit de cité à moins que le Chef ait une raison particulière justifiant son choix pour un poste particulier ! C’est une prérogative personnelle du Président de la République. Et tout le monde, militants ou sympathisants devront se plier avec. Ensuite, le ou la  postulant (e) retenu(e) doit faire preuve de compétence technique selon le domaine concerné. Et enfin, il faut nécessairement avoir une réputation irréprochable en termes d’intégrité morale. Ce sont les trois qualités minima requises.
Le Président Rajoelina ne pourra pas ou ne devra s’aventurer à nommer des personnalités provoquant encore la zizanie ou des frustrations dans les rangs des militants affiliés aux formations alliées à l’Orange notamment au sein de la majorité parlementaire.
Ceci étant, le Président Rajoelina marche sur des œufs. Et on comprend aisément pourquoi, en dépit de l’urgence qui prévaut, il préfère prendre son temps. Certes, son entourage immédiat travaille d’arrache-pied  pour l’épauler dans cette entreprise délicate.
Ndrianaivo


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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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